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La Science Granting Councils Initiative (SGCI) encourage la recherche collaborative à travers l’Afrique. L’initiative encourage l’innovation et les politiques fondées sur des données probantes. Ce faisant, elle permet aux conseils…

La Science Granting Councils Initiative (SGCI) encourage la recherche collaborative à travers l’Afrique. L’initiative encourage l’innovation et les politiques fondées sur des données probantes. Ce faisant, elle permet aux conseils scientifiques de stimuler le progrès économique et social. Un partenariat notable a été conclu avec le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche, des sciences et de la technologie du Botswana. Dans ce cadre, quatre projets, axés sur diverses technologies, ont stimulé l’innovation au Botswana :

– Transformation du lait de chèvre en yaourt enrichi d’extraits de feuilles de moringa et de pulpe de marula pour améliorer la nutrition, la santé et la sécurité alimentaire
– Bioconversion des déchets en énergie comme moyen de faire progresser la bioéconomie circulaire au Botswana
– Système de torréfaction intensifié à faible coût pour la valorisation de la biomasse encroûtée en une énergie renouvelable propre
– Autonomisation des communautés par la valorisation et l’agro-transformation des fruits indigènes au Botswana

Le suivi, l’apprentissage et l’évaluation (SAE) ont été menés sur chacun des projets par le biais de visites sur le terrain. Le suivi, l’apprentissage et l’évaluation (SAE) ont été menés sur chacun des projets par le Centre africain d’études technologiques (CAET) par le biais de visites sur le terrain. L’objectif principal du suivi, de l’apprentissage et de l’évaluation est d’évaluer si les activités, les produits et les résultats s’alignent de manière significative. La MEL peut montrer les progrès accomplis vers un objectif final tout en identifiant les risques. Le conseil du parc scientifique et technologique du BDIH a organisé les visites de la MEL en consultation avec les chercheurs principaux des projets. Un rapport a suivi, visant à documenter l’exécution et la structure des activités MEL pour les quatre projets. Cette année, le forum annuel de la SGCI se tiendra au Botswana. Dans ce blog, à l’occasion du Forum, nous examinons les quatre projets financés par la SGCI pour lesquels des visites MEL ont été organisées.

Transformation du lait de chèvre en produits enrichis de moringa et de marula au Botswana

Projet novateur axé sur l’alimentation, cette recherche a porté sur le lait de chèvre et ses sous-produits. Le Dr Ntshepisa Lebetwa, de l’Institut national de recherche et de développement agricoles (NARDI), a dirigé le projet et fait office de chercheur principal. L’objectif était d’enrichir les produits avec des extraits de feuilles de moringa et de la pulpe de marula. Cela permet d’améliorer la durée de conservation du lait tout en renforçant ses bienfaits médicinaux et nutritionnels. Cependant, le projet a également contribué à la réalisation d’objectifs nationaux importants au Botswana. Il s’agit notamment de la sécurité et de la sûreté alimentaires, de la santé publique et de la création de revenus pour les ménages. Par exemple, le projet a soutenu les communautés locales et les groupes marginalisés dans le développement de produits à base de lait de chèvre. Ce travail a soutenu les stratégies du gouvernement visant à augmenter l’emploi, à stimuler la croissance économique et à s’attaquer à l’adaptation au climat et à l’atténuation de ses effets.

La conversion des déchets en énergie pour stimuler la bioéconomie au Botswana

Les déchets peuvent constituer de précieuses sources d’énergie renouvelable. Ce projet a permis d’améliorer la production de biogaz en mélangeant différents types de flux de déchets. Dans certains cas, la recherche a également pris en compte des additifs tels que les nanoparticules. Le chercheur principal et chef de projet était le Dr Lesedi Lebogang de l’Université internationale des sciences et technologies du Botswana (BIUST). L’objectif final était de stimuler la durabilité économique et environnementale. Le projet a permis de sensibiliser aux avantages de la bioénergie et de les faire adopter par le biais d’un atelier. Les utilisateurs finaux potentiels de la bioénergie ont participé à l’atelier. Des fonctionnaires et des représentants d’organisations non gouvernementales y ont également participé. L’objectif de l’atelier était de créer une plateforme pour partager les résultats de l’étude avec le grand public. De cette manière, la recherche et la science du biogaz ont été partagées plus largement.

Production de biocarburants au Botswana à partir de la « biomasse d’empiètement » agricole

Un carburant plus propre est essentiel pour l’action climatique. Ce projet a été dirigé par le chercheur principal, le professeur Gwiranai Danha, de l’université internationale des sciences et technologies du Botswana (BIUST). La recherche a exploré de nouvelles méthodes pour convertir les plantes à croissance rapide en une source d’énergie précieuse. Autrement, ces plantes encombrent les terres. En même temps, ces méthodes génèrent des sous-produits potentiellement utiles. Plus précisément, le projet a étudié des procédés alternatifs pour utiliser la vapeur surchauffée dans la « torréfaction ». Il s’agit d’un processus de torréfaction de la biomasse à haute température pour la rendre plus apte à servir de combustible. Il s’agit par exemple de transformer la « biomasse des broussailles » en un combustible solide plus propre et renouvelable. La biomasse d’empiètement est une matière végétale dérivée de plantes empiétant sur le territoire ou à croissance rapide.

Renforcer les communautés du Botswana grâce à des produits fruitiers à valeur ajoutée

Les fruits locaux peuvent contribuer à l’économie du Botswana. Ce projet s’est penché sur les différentes manières d’ajouter de la valeur aux produits dérivés des fruits locaux. Pour ce faire, il a développé des systèmes de production de fruits adaptés à la transformation à petite échelle dans les zones rurales. Le chercheur principal, le Dr Gaolatlhe Rantong de l’Université internationale des sciences et technologies du Botswana (BIUST), a dirigé le projet. Les systèmes de production permettent de créer de nouveaux produits et d’améliorer les produits existants. Par la suite, les petits producteurs peuvent promouvoir les produits nouveaux et améliorés sur les marchés. Cela ouvre de nouvelles possibilités de croissance économique dans les zones rurales. Le projet a également pris en compte la conservation et la durabilité de l’environnement. De plus, il a développé la capacité des communautés à ajouter de la valeur aux fruits grâce au partage des connaissances.

Le pouvoir de transformation de l’innovation et de la science

Les projets de collaboration au Botswana ont le potentiel de développer l’économie du pays. La SGCI démontre le potentiel de transformation de la recherche et du développement ciblés. Les projets sont variés, allant des solutions énergétiques durables à la transformation agroalimentaire axée sur la communauté. Chaque projet favorise le progrès économique et social. Ils soutiennent à la fois les communautés locales et les priorités nationales. Ce travail d’impact souligne l’engagement de la SGCI en faveur du développement de l’Afrique par le biais de l’innovation et de la science.

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