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Une recherche financée par la Science Granting Councils Initiative (SGCI) a été reconnue au niveau national en Côte d’Ivoire. Le lauréat, Rodrigue Adjoumani Kouakou, est professeur assistant de chimie, physique…
Une recherche financée par la Science Granting Councils Initiative (SGCI) a été reconnue au niveau national en Côte d’Ivoire.
Le lauréat, Rodrigue Adjoumani Kouakou, est professeur assistant de chimie, physique et génie des procédés à l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Fondamentales et Appliquées (UFR SFA) de l’Université Nangui Abrogoua (Abidjan).
Il a reçu le financement de la SGCI par l’intermédiaire du Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI), Côte d’Ivoire.
L’innovation gagnante est un système de biogaz qui convertit les fientes de poules en énergie propre et renouvelable.
La recherche vise à aider les communautés rurales et périurbaines à exploiter les déchets agricoles à des fins énergétiques, en réduisant la dépendance à l’égard du bois de chauffage et des combustibles fossiles, tout en s’attaquant à la gestion des déchets.
Il a reçu le premier prix d’encouragement de l’Académie des sciences, des arts et des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD) en 2025.

La cérémonie de remise des prix de l’ASCAD s’est tenue le 30 mai 2025, à Abidjan-Cocody, sur le thème « Contribuer aux innovations technologiques pour le développement des populations ».
En plus de la reconnaissance nationale, le chercheur reçoit une subvention de trois millions de francs CFA (5 366 dollars) pour développer son système de biogaz et le mettre à l’échelle.
Fonctionnement du système
Rodrigue Kouakou a indiqué qu’il avait mis au point un système de chauffage des couveuses utilisant du biogaz obtenu à partir de fientes de poulet, afin de remplacer la méthode traditionnelle utilisant du charbon de bois.
Ce système, appelé méthaniseur, est le résultat d’un travail de recherche intitulé « Conception et construction d’un système de chauffage de poussins à partir de biogaz issu de fientes de poulets ».
Il précise que le méthaniseur a une capacité de 20 m3, alimenté en continu par les fientes de volailles.
« Il est principalement composé de trois compartiments. Le premier compartiment reçoit la matière première, les fientes de poulet.
Les déchets et l’eau sont mélangés dans le bassin d’alimentation du méthaniseur pour obtenir un mélange homogène », explique-t-il.
Le mélange est ensuite acheminé vers la chambre du biodigesteur, le deuxième compartiment, jusqu’à ce qu’il soit complètement décomposé.
La décomposition conduira à la formation de biogaz.
« Grâce à un système de filtration et de purification utilisant des filtres à sels de fer, du gel de silice et du charbon actif, le biogaz sera récupéré et acheminé vers l’installation de stockage.
Le biogaz stocké est utilisé en fonction des besoins, soit dans un four à biogaz, soit dans des radiateurs pour chauffer les poussins ».
Le digestat de méthanisation, composé de la fraction solide ou méthacompost et de la fraction liquide ou jus de procédé, est transporté du digesteur vers le troisième compartiment, qui est la fosse d’expansion. De cette fosse, les deux fractions (solide et liquide) du digestat seront récupérées par deux bassins ouverts.
« Le biogaz est produit par un digesteur à dôme fixe. Le biogaz est collecté sous un dôme fixe en béton, déplaçant les boues de l’effluent au fur et à mesure que la pression du gaz augmente. »
Visibilité
Rodrigue Adjoumani Kouakou a fait état d’un récent article dans le magazine SciDev.Net. SciDev.Net de SciDev.Net, qui a permis d’accroître la visibilité de son travail.
L’article, publié en partenariat avec SGCI, a mis en évidence la pertinence et le potentiel de son innovation.
Il a noté que cette couverture a contribué à sa nomination pour le prix ASCAD.
La SGCI continue de soutenir la recherche à impact dans toute l’Afrique subsaharienne en renforçant les systèmes nationaux de recherche et les mécanismes de financement.
La SGCI félicite le chercheur pour cette reconnaissance bien méritée et reste déterminée à permettre aux chercheurs africains de jouer un rôle de premier plan dans l’innovation au service du développement.
N’hésitez pas à lire les histoires et à nous faire part de vos commentaires. Nous serions ravis d’avoir de vos nouvelles.
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Écrit par Jackie Opara
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