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Un programme de gestion de la recherche et de l’innovation aide les organismes subventionnaires de la recherche scientifique à sélectionner et à financer les projets les plus efficaces. Un nouveau…

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Un programme de gestion de la recherche et de l’innovation aide les organismes subventionnaires de la recherche scientifique à sélectionner et à financer les projets les plus efficaces.

Le nouveau projet vise à stimuler les innovations africaines (mLabSA, CC BY 2.0.)

Un nouveau projet s’attaque aux défis de la recherche et de l’innovation que l’Afrique sub-saharienne doit relever, en comblant les déficits de financement et en compensant les déséquilibres entre les genres pour stimuler le développement dans la région.

Le projet de Gestion de la recherche et de l’innovation (RIM) a été impulsé par l’Initiative des organismes subventionnaires de la recherche scientifique (IOSRS) pour aider les 17 conseils membres à identifier, financer et gérer les projets de recherche et d’innovation efficaces dans les pays où ces conseils sont présents.

L’IOSRS est une initiative régionale créée pour promouvoir la science et l’innovation.

Le projet RIM rassemble les acteurs de la recherche et de l’innovation pour stimuler le développement aux niveaux national et régional, indique Cephas Adjei Mensah, directeur de la gestion de la recherche, des statistiques et de l’information au ministère ghanéen de l’Environnement, des sciences, de la technique et de l’innovation.

« Le projet RIM a été une véritable bénédiction », a-t-il déclaré.

« Nous avons pu concevoir notre propre cadre de recherche, d’innovation et de gestion en identifiant les projets que nous finançons en fonction des priorités nationales ».

« Nous avons lancé nos deux premiers appels à projets de recherche [au Ghana], en septembre et  octobre 2023. Nous avons reçu plus de 100 dossiers de candidature, notamment des projets collaboratifs », a-t-il déclaré.

Cephas Mensah a reconnu que les fonds immédiatement disponibles manquent, en expliquant que des propositions reposant sur des solutions seraient examinées au fur et à mesure que des fonds seraient débloqués.

Il a ajouté que le Conseil subventionnaire de la recherche scientifique au Ghana travaillait à augmenter le financement public de la recherche et de l’innovation.

« Nous souhaitons aussi améliorer la collaboration et la communication sur nos actions pour obtenir l’adhésion de partenaires disposés à rejoindre notre initiative », a-t-il ajouté.

Le projet RIM est mis en oeuvre par un consortium qui comprend le Centre africain pour les études techniques, l’Association des universités africaines et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Frederick Ato Armah, directeur des recherches et des programmes à l’Association des universités africaines, a indiqué que les conseils avaient financé 81 projets par le biais du projet RIM, dont  25 partenariats public-privé.

Il a ajouté qu’au moins six conseils avaient lancé des appels à projets de recherche à l’attention exclusive des femmes.

« Par exemple, les conseils du Ghana et de la Zambie ont lancé des appels d’offre bilatéraux visant à augmenter le nombre de projets menés par des femmes dans le domaine de l’agro-transformation et du traitement des aliments. »

Il estime que tous les projets retenus peuvent, potentiellement, transformer les pays qui ont mis en place de tels conseils.

« A terme, les projets sélectionnés par les 17 conseils peuvent, potentiellement, générer des changements sociaux, favoriser la croissance économique et améliorer le bien-être des populations concernées par les subventions », a-t-il indiqué.

Le projet RIM devrait améliorer la capacité de financement des projets de recherche par les organismes et favoriser le développement économique et social dans leurs pays respectifs, a-t-il ajouté.

Il a indiqué que les conseils mettaient au point des plans d’action, notamment des systèmes efficaces de suivi, d’évaluation et d’apprentissage, pour mesurer les progrès enregistrés par le projet RIM et par les projets financés, afin que les responsables soient comptables des résultats et qu’ils prennent des décisions en connaissance de cause.

« Par conséquent, les Systèmes de la science, de la technologie et de l’innovation (STI) de chaque pays vont devenir plus efficaces et vont jouer un rôle primordial, en favorisant le développement inclusif en Afrique sub-saharienne », a ajouté Frederick Ato Armah.

L’IOSRS est une initiative multilatérale qui a été mise en place pour renforcer les compétences institutionnelles des agences publiques de financement scientifique en Afrique sub-saharienne et pour apporter un soutien financier à la recherche et aux stratégies reposant sur des données fiables qui contribueront au développement économique et social.