Les partenariats sont la clé d’une collaboration fructueuse : Conversation avec Abraham Mathodi, Botswana

Les scientifiques africains tentent de renforcer leur présence dans le monde grâce à des partenariats innovants. Copyright : Image by Freepik

Dans un entretien vidéo exclusif, Abraham Mathodi, directeur adjoint par intérim du ministère de la communication, de la connaissance et de la technologie du Botswana, évoque le rôle crucial des partenariats pour relever les défis de l’Afrique grâce à la science. Il explique comment le Botswana bénéficie de l’initiative des conseils scientifiques (SGCI).

Mathodi affirme que les impacts locaux sur les communautés doivent être ressentis sur tout le continent, ajoutant que la participation active du Botswana à la SGCI a été un catalyseur pour accéder à des opportunités de collaboration plus larges. Grâce à la SGCI, le Botswana s’est engagé dans des initiatives telles que l’OR Tambo Africa Research Initiative de la Fondation nationale de la recherche et le programme de recherche collaborative Afrique-Japon (AJ-Core). Par exemple, le programme AJ-Core a permis de développer un projet d’agriculture durable qui a considérablement amélioré la sécurité alimentaire au Botswana.

Accès aux bailleurs de fonds potentiels

Mathodi explique que l’adhésion à la SGCI a permis au Botswana de rejoindre le Conseil mondial de la recherche (GRC). Cela a permis au Botswana d’élargir considérablement son réseau et son accès à des bailleurs de fonds potentiels. Cela lui a également ouvert les portes de l’hémisphère nord. L’engagement mondial stimule le dialogue et permet une collaboration qui était auparavant inaccessible.

Mathodi souligne que ces partenariats solides favorisent la coproduction entre les communautés de chercheurs de différents pays. Bien que de nombreux projets de collaboration en soient encore à la phase de recherche, Mme Mathodi se dit confiante quant à leur potentiel d’amélioration de la vie au Botswana.

Il cite un projet présenté par l’université des sciences et technologies du Botswana comme exemple du potentiel de transformation de ces collaborations. Il estime que l’impact de ces projets, une fois achevés, sera considérable et que de nombreuses communautés en bénéficieront.

Une période passionnante s’annonce

Mathodi, revenant sur la conférence du SGCI et du GRC organisée en novembre 2024, déclare que la conférence fournit une feuille de route claire pour le SGCI et contribue à sensibiliser les parties prenantes locales à l’un et à l’autre. Il a été particulièrement satisfait d’observer les universités locales s’engager avec des partenaires potentiels pendant et en dehors des réunions. Selon Mathodi, cela correspond à l’objectif de la SGCI de fournir une plateforme aux parties prenantes pour établir une présence dans le paysage mondial de la recherche.

Mathodi estime que cet engagement se traduit par des collaborations et des partenariats concrets qui, en fin de compte, stimulent la recherche, l’innovation et le développement au Botswana. De plus, Mathodi est optimiste quant à l’impact à long terme de ces collaborations sur les progrès du pays.

Regardez l’interview l’interview complète pour découvrir les idées de Mathodi sur l’exploitation de la collaboration scientifique en vue d’un impact sociétal.