Actualités SGCI
Les océans d’Afrique sont essentiels à la croissance économique, car ils soutiennent la pêche, le tourisme et les moyens de subsistance des populations côtières. Mais le coût de la pollution…
Les océans d’Afrique sont essentiels à la croissance économique, car ils soutiennent la pêche, le tourisme et les moyens de subsistance des populations côtières. Mais le coût de la pollution plastique dans nos mers est de plus en plus élevé.
La Banque mondiale estime que le coût des dommages causés par la pollution plastique marine peut atteindre 33 000 dollars par tonne de déchets plastiques, rien qu’en Afrique de l’Ouest.
Face à l’aggravation de la pollution, les chercheurs affirment que des politiques plus strictes, l’engagement des communautés et la collaboration scientifique peuvent protéger les écosystèmes marins de la région.
Dans cet épisode d’Africa Science Focus, le journaliste Michael Kaloki s’entretient avec des chercheurs sur les différents moyens de préserver les océans de la région et leurs écosystèmes.
Malgré l’existence de politiques visant à protéger les océans africains, leur mise en œuvre reste insuffisante. Juliet Koudonu, biologiste marin à l’université de Cape Coast, au Ghana, constate un manque d’application et souligne que les politiques ne suffiront pas à faire évoluer la situation si les gouvernements n’investissent pas et ne rendent pas compte de leurs actions.
Pour que les efforts de conservation soient couronnés de succès, les politiques doivent s’aligner sur les besoins des communautés côtières, explique Danai Tembo, spécialiste des sciences sociales marines et chercheuse en gouvernance des océans à l’université Nelson Mandela, en Afrique du Sud. Elle prévient que les lois qui ne tiennent pas compte des identités et des moyens de subsistance locaux peuvent se retourner contre elles.
Pour que la conservation soit efficace, il faut que les scientifiques et les communautés locales travaillent ensemble. Shehu Akintola, professeur de pêche à l’université d’État de Lagos, au Nigeria, estime qu’il est important d’intégrer les connaissances traditionnelles à la recherche scientifique.
Les chercheurs affirment que le continent peut protéger ses ressources marines pour les générations futures en appliquant des politiques, en responsabilisant les communautés et en encourageant la collaboration scientifique.
————————————————————————————————————
Ce podcast a été soutenu par l’initiative Science Granting Councils qui vise à renforcer les capacités institutionnelles de 18 agences publiques de financement de la science en Afrique subsaharienne.
Vous avez des commentaires, des questions ou des réactions à propos de nos épisodes de podcast ? Faites-le nous savoir à l’adresse suivante : podcast@scidev.net
Africa Science Focus est produit par SciDev.Net et distribué en association avec votre station de radio locale.
Photo : Pêcheurs travaillant sur leurs filets à Cape Coast au Ghana. Copyright : ~Pyb (CC BY 2.0)
Actualités connexes
Comment l’Afrique façonne l’avenir de la recherche et de la gestion des subventions
La Science Granting Councils Initiative (SGCI), en partenariat avec la National Research Foundation d’Afrique du Sud et la German Research Foundation (DFG), a organisé une visite d’apprentissage par les pairs à Bonn, en Allemagne. L’événement s’est déroulé du 8 au 10 avril. Les partenaires financiers…
Une technologie intelligente sur le plan climatique aide les agriculteurs kenyans à vendre des légumes indigènes
[NAIROBI] Pendant de nombreuses années, Sammy Ndungu, un petit agriculteur de Kiambu, dans le centre du Kenya, a dû faire face à de faibles rendements en raison de sa dépendance à l’égard de l’agriculture pluviale. Ses légumes, notamment les épinards et la morelle africaine, se…
La recherche sur les océans d’Afrique au service des moyens de subsistance
Les océans d’Afrique sont essentiels à la croissance économique, car ils soutiennent la pêche, le tourisme et les moyens de subsistance des populations côtières. Mais le coût de la pollution plastique dans nos mers est de plus en plus élevé. La Banque mondiale estime que…
Recherche et ressources

