Ce profil explore la manière dont les questions de genre et d’inclusion façonnent les systèmes de recherche et d’innovation du Kenya. Élaboré dans le cadre de l’initiative des conseils scientifiques…
Ce profil explore la manière dont les questions de genre et d’inclusion façonnent les systèmes de recherche et d’innovation du Kenya. Élaboré dans le cadre de l’initiative des conseils scientifiques (SGCI), le rapport met en lumière les difficultés rencontrées par les femmes et d’autres groupes marginalisés pour accéder aux domaines de la STI et y progresser.
Il se concentre sur six domaines clés identifiés par le cadre SAGA de l’UNESCO, notamment l’éducation, la progression de carrière, le contenu de la recherche et les politiques STI.
Principaux résultats
Le Kenya a réalisé des progrès significatifs en matière d’égalité des sexes grâce à la mise en œuvre de politiques et de réformes solides. Cependant, plusieurs obstacles limitent encore la pleine participation des femmes à la science, à la technologie et à l’innovation. Par exemple :
- Au Kenya, seul un chercheur sur cinq est une femme.
- Les femmes ne représentent que 8 % des personnes qualifiées en ingénierie et en technologie.
- Les filles sont confrontées à des taux d’abandon élevés après l’école primaire, et seulement 8 % d’entre elles atteignent l’enseignement supérieur.
Malgré ces difficultés, le gouvernement a adopté des lois et des politiques, telles que la politique STI 2020 et la politique de réintégration scolaire, afin de soutenir l’inclusion. Cependant, leur impact est affaibli par une mauvaise mise en œuvre et un manque de données ventilées par sexe.
Qu’est-ce qui retient les femmes ?
Le rapport identifie les principaux obstacles qui continuent d’affecter les femmes dans la STI, tels que
- Stéréotypes de genre dans l’éducation et la science
- Accès limité au financement de la recherche et au mentorat
- Inégalité des responsabilités domestiques et discrimination sur le lieu de travail
- Un manque de planification sensible au genre dans les universités et les instituts de recherche
Ce qu’il faut faire
Pour créer un écosystème STI plus inclusif, le rapport recommande :
- Investir dans la collecte et l’analyse de données ventilées par sexe
- Renforcer les politiques par un suivi et une application appropriés
- Accroître le soutien aux femmes dans la recherche par le biais du financement et du mentorat
- S’attaquer aux normes sociales néfastes et aux inégalités sur le lieu de travail
Perspectives d’avenir
Le Kenya dispose des bases nécessaires pour devenir un leader dans le domaine de la science et de l’innovation inclusives. En comblant les écarts entre les hommes et les femmes dans le domaine de la STI, le pays peut libérer tout son potentiel humain et parvenir à un développement plus durable pour tous. Ce profil est un outil précieux pour les décideurs politiques, les bailleurs de fonds et les chercheurs qui s’engagent en faveur de l’égalité des sexes dans le domaine de la science, de la technologie et de l’innovation.
Recherche et ressources
Thèmes
Le SGCI vise à renforcer les capacités de ces SGC à soutenir la recherche et les politiques fondées sur des données probantes qui contribueront au développement économique et social.

Renforcement des capacités de gestion de la recherche

Utiliser les données probantes dans l’élaboration des politiques
