Cette note d’information examine comment les partenariats public-privé (PPP) peuvent améliorer la science et l’innovation en Afrique. Publié par l’African Technology Policy Studies Network (ATPS) et le Scinnovent Centre, le…
Cette note d’information examine comment les partenariats public-privé (PPP) peuvent améliorer la science et l’innovation en Afrique. Publié par l’African Technology Policy Studies Network (ATPS) et le Scinnovent Centre, le rapport met en évidence les principaux résultats et propose des recommandations politiques pour les conseils de subventions scientifiques (SGC) à travers le continent.
L’importance des partenariats public-privé en Afrique
La science, la technologie et l’innovation (STI) sont des outils puissants pour la croissance économique et le développement social. De nombreux pays africains l’ont reconnu et ont adopté des politiques nationales pour soutenir les STI. Toutefois, un défi de taille subsiste : transformer les politiques en partenariats pratiques incluant des acteurs des secteurs public et privé.
Les partenariats public-privé dans le domaine de la recherche et de l’innovation peuvent combler cette lacune. Ils permettent de relier les universités, les gouvernements et les industries pour travailler sur des problèmes communs, tels que la sécurité alimentaire, la santé et l’accès à l’eau, en utilisant des solutions basées sur la science. Mais ces partenariats ne se créent pas tout seuls. Ils nécessitent un soutien, une coordination et un investissement à long terme.
Les résultats de l’étude
Le rapport, qui s’appuie sur des entretiens et des études de cas réalisés dans 15 pays africains, montre que si les PPP suscitent de plus en plus d’intérêt, de nombreux obstacles subsistent. Les universités sont souvent à la tête de ces efforts, mais elles ne disposent pas de stratégies solides pour impliquer les entreprises privées. Dans de nombreux cas, le secteur privé est constitué de petites entreprises dont la capacité d’innovation est limitée. En outre, le financement provenant de sources locales est faible et la plupart des partenariats dépendent de donateurs internationaux.
Il est intéressant de noter que lorsque des conseils de subventionnement scientifique sont impliqués, les partenariats tendent à être plus structurés. Toutefois, de nombreuses universités considèrent encore ces conseils comme des organes chargés de fixer des règles, plutôt que comme des participants actifs aux projets de recherche.
Recommandations pour des partenariats plus solides
Afin d’améliorer l’efficacité des PPP dans les systèmes de recherche en Afrique, la note présente quatre recommandations politiques clés :
- Promouvoir la coopération et l’apprentissage entre les universités, les petites entreprises et les autres acteurs de l’innovation.
- Renforcer les institutions gouvernementales pour qu’elles dirigent et gèrent efficacement les partenariats.
- Utiliser des outils politiques et des incitations pour encourager la participation du secteur privé.
- Améliorer la gouvernance des systèmes de science et d’innovation pour garantir la durabilité et la responsabilité.
Perspectives d’avenir
Alors que l’Afrique continue à développer son programme scientifique et d’innovation, les partenariats entre les secteurs public et privé joueront un rôle essentiel. Les conseils scientifiques ont la possibilité – et la responsabilité – de mener cette transformation. Avec le soutien et les stratégies appropriés, les PPP peuvent contribuer à un développement inclusif et fondé sur la connaissance sur l’ensemble du continent.
Recherche et ressources
Thèmes
Le SGCI vise à renforcer les capacités de ces SGC à soutenir la recherche et les politiques fondées sur des données probantes qui contribueront au développement économique et social.

Données probantes dans l’élaboration des politiques
