Le Réseau africain d’études sur les politiques technologiques (ATPS), en collaboration avec le Centre Scinnovent et dans le cadre de l’Initiative des conseils scientifiques (SGCI), a publié une note d’information….
Le Réseau africain d’études sur les politiques technologiques (ATPS), en collaboration avec le Centre Scinnovent et dans le cadre de l’Initiative des conseils scientifiques (SGCI), a publié une note d’information. Ce document explique comment l’Afrique peut exploiter les technologies numériques et la science ouverte pour favoriser le développement durable sur le continent.
Pourquoi c’est important
Au cours des dernières décennies, les technologies numériques, telles que le big data, l’intelligence artificielle et le calcul à haute performance, ont révolutionné notre façon de vivre, de travailler et de résoudre les problèmes. Ces outils ne façonnent pas seulement une nouvelle ère industrielle à l’échelle mondiale, mais ouvrent également des portes à l’Afrique pour qu’elle franchisse les obstacles traditionnels au développement.
Toutefois, pour en bénéficier pleinement, l’Afrique doit mettre en place des systèmes scientifiques solides. Ces systèmes doivent générer des connaissances pertinentes, doter les gens de compétences numériques et favoriser l’innovation qui soutient directement les objectifs économiques et sociétaux.
Ce qu’il faut faire pour renforcer l’innovation numérique
Le rapport indique clairement que l’Afrique ne doit pas faire cavalier seul. Au contraire, la collaboration est essentielle. Il recommande la création d’une plateforme scientifique africaine ouverte, une initiative ambitieuse mais pratique qui permettrait :
- Partager les infrastructures et les données entre les pays
- Permettre la collaboration transfrontalière en matière de recherche
- Promouvoir la publication en libre accès
- Soutenir la formation et l’éducation numériques
- Tirer parti de l’IA et de l’apprentissage automatique pour trouver des solutions locales
Cette approche permettrait non seulement de réduire les coûts, mais aussi de renforcer l’impact et la visibilité de la science africaine au niveau mondial.
Rôle des conseils de subventionnement scientifique
Les conseils de subventionnement scientifique sont bien placés pour mener cette charge. Positionnés entre les gouvernements et les communautés de recherche, ils peuvent :
- Aligner les stratégies numériques nationales et régionales
- Soutenir les programmes de recherche conjoints
- Coordonner les financements et les politiques
- Attirer des partenaires mondiaux tels que le CRDI, l’ASDI, le DFID, etc.
Un appel à agir
Avec le lancement de la zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), il s’agit d’une opportunité historique. Investir dans la science ouverte permettra non seulement aux nations africaines de relever les défis qui leur sont propres, mais aussi de façonner une innovation audacieuse, inclusive et numérique.
Recherche et ressources
Thèmes
Le SGCI vise à renforcer les capacités de ces SGC à soutenir la recherche et les politiques fondées sur des données probantes qui contribueront au développement économique et social.

Renforcement des capacités en matière de gestion de la recherche

Utiliser les données probantes dans l’élaboration des politiques
